Bienvenue sur mon blog que l’on pourrait appeler « Monnaie et écologie » où je parle des réformes de notre système monétaire et financier indispensables pour pouvoir atteindre une société authentiquement écologique.
Je suis de ceux qui croient plus à une écologie structurante qu’à une écologie culpabilisante, de ceux qui pensent qu’il faut agir sur les structures de notre société et pas seulement sur les comportements individuels.
Soutenir les projets locaux, favoriser les systèmes d’échanges locaux, les monnaies locales, les repair cafés, les donneries ou toute autre initiative locale de transition est important parce que ces projets sont porteurs de changements, bons pour l’humanité, bons pour le climat, bons pour la biodiversité.
Pourtant, nous savons tous que ces changements locaux ne suffiront pas. Nous savons ou nous pressentons tous que pour amplifier ces actions, nous devons modifier le cœur de notre système économique et financier. Produire autrement notre nourriture, produire autrement nos biens et services, les distribuer autrement, habiter autrement, nous déplacer autrement, développer la permaculture, l’économie circulaire, échanger équitablement, entre autres avec le Sud.
Et pour ma part, je suis persuadé qu’il n’y aura pas de transition écologique sans transition monétaire ».
Parce que le capitalisme, avec ses bienfaits et ses méfaits, n’a pu se développer que grâce à une révolution monétaire et financière entamée au XVIème siècle, je suis persuadé qu’une société authentiquement écologique ne peut se développer qu’en changeant notre paradigme monétaire et financier.
Les multiples crises financières, par excès de crédit, dont la dantesque crise de 2008, ont démontré la nécessité de repenser nos mécanismes monétaires. Les Banques centrales ont d’ailleurs joué un rôle admirable dans la stabilisation financière postérieure à cette dernière crise mais une redéfinition de leur rôle n’a pas encore été donnée.
Selon moi, un nouveau paradigme monétaire doit être défini. Rien de moins ! Ne pas y travailler, c’est se rendre complice du désastre écologique qui se profile.
Face aux défis de l’humanité liés au changement climatique, à la restauration de la biodiversité et à l’établissement de conditions de vie dignes, il faut mobiliser rapidement, efficacement des moyens gigantesques et le premier de ces moyens est l’argent. Où trouver l’argent pour financer tout ce que nous avons à faire ? Augmenter les impôts ? Endetter les Etats ? Diminuer les dépenses sociales ? Confier les politiques publiques au secteur privé ?
Pas besoin de dessin, c’est inacceptable. Il nous faut réformer nos règles monétaires mais également nos règles budgétaires et fiscales. C’est un impératif moral !
Oui, il est temps de donner de l’oxygène à la puissance publique pour qu’elle réinvestisse, pour l’intérêt général, dans le bien commun et la transition écologique, dans les infrastructures publiques (les écoles, les maisons de retraite, les énergies vertes, les transports en commun, etc.).
Il est temps de bâtir un nouveau modèle monétaire et financier. Il faut le faire progressivement et sereinement, mais avec clairvoyance et détermination.
C’est LE thème central de ce blog, le thème que je porte au quotidien, comme militant écologiste, comme cadre d’une institution financière publique, par mes publications, par mon livre « De la dictature financière à la démocratie monétaire », mes conférences, animations et rencontres.
C’est ma passion …, pour l’avenir de nos enfants et de leur planète … qui brûle de ses dérèglements climatiques.